LE 13 DE LA RUE MARLOT de René Pont-Jest

À la fin du 19e siècle, dans un paisible immeuble parisien situé au 13, rue Marlot, dans le quartier du Marais, le cadavre d’un parfait inconnu est découvert. Dans cette petite communauté, sur laquelle veillent les concierges Bernier et qui compte dans ses rangs une jeune veuve qui vient d’accoucher, un militaire retraité et un employé mobile des postes, le choc est immense.

Qui est l’inconnu ? Comment a-t-il pu pénétrer dans l’immeuble ? Pourquoi et comment a-t-il été tué ?

Le 13 de la rue Marlot est le premier volet de Mémoires d’un détective, roman mettant en scène William Dow, légiste-limier.

Écrivain et journaliste français né en 1829, René de Pont-Jest, de son véritable nom Louis-René Delmas de Pont-Jest,se fit connaître par un premier ouvrage intitulé La Jeunesse d’un gentilhomme, une sorte d’autobiographie de l’auteur et de récit de ses voyages aux Indes et en Chine. L’écrivain était le grand-père maternel de Sacha Guitry. Il le décrit ainsi, dans Si j’ai bonne mémoire : « René de Pont-Jest, ancien officier de Marine, romancier, chroniqueur, homme très distingué, esprit fin, fine lame, aimant les femmes, aimant le jeu — type disparu du Parisien à guêtres blanches sous pantalons à carreaux ».

Après plusieurs romans à succès, il entame en 1887 la série intitulée Mémoire d’un détective.

Totalement oublié aujourd’hui, il n’en reste pas moins qu’il était un conteur admirable. Avec cette série, il nous entraîne dans des enquêtes policières haletantes, dans lesquelles la mise en lumière des travers et difficultés de la Justice de l’époque n’est pas sans rappeler notre situation contemporaine.